Saturday, March 22, 2008

Ford : "Cornfield" featuring.. Steve McQueen

Lorsqu'on évolue dans un milieu aussi compétitif que celui des constructeurs automobiles, tous les coups sont permis pour subtiliser des parts de marché à la compétition. Chaque constructeur est prêt à injecter des sommes colossales dans leur département marketing respectif pour séduire les consommateurs. La preuve, en 2005, Ford investit plus de 150 millions de dollars pour promouvoir ses nouveaux modèles (à savoir la Ford 500, la "Freestyle", et le "Mustang GT 500). Parlant de la Mustang, la marque jouait gros en la remodelant il y a 3 ans.

En effet, lorsqu'on retouche un monstre sacré de la culture pop, il y a toujours le risque que les fidèles ne suivent pas sa nouvelle orientation. Alors lorsque l'agence J. Walter Thompson USA élabora "Cornfield", elle avait l'intention de frapper fort mais toujours en restant fidèle à l'esprit de la Mustang. Elégante, puissante et surtout rebelle, tous les éléments étaient présents mais encore fallait-il trouver le porte-parole parfait. C'est à ce moment que le nom de Steve McQueen refit surface. Tout le monde se rappelle de sa prestation légendaire dans "Bullitt" au volant de sa Mustang GT-390.

C'est ainsi, grâce à la magie de l'image de synthèse, que Frank Bullitt fit son retour au volant d'une Mustang. Toutefois, ce n'est pas la première fois que Ford fit appel à McQueen dans une de ses publicités. En 1999, il fit un apparition dans le spot promotionnel pour la "Puma" (cf: voici le lien). Concernant la Mustang, le spot aussi appellé "Fields of Dream" a créé un énorme buzz dans le monde de la pub. Pour les inconditionnels de McQueen, ce spot est pour vous et pour ceux qui l'auraient déjà vu, avouez qu'on ne s'en lasse pas.

Voici le lien

Saturday, March 15, 2008

Gap : "Pardon Our Dust"

En voulant écrire sur Gap, je suis tombé sur ce qui doit assurément être l'un des plus grands gaspillages publicitaires de tous les temps. Le spot "Dust", réalisé par Spike Jonze (qui a notamment réalisé le film "Being John Malkovich"), avait pour mission de promouvoir la rénovation prochaine des magasins Gap. Pour ceux qui ne connaîtraient pas cette marque, Gap, c'est plus de 3'100 magasins dans le monde et un revenu annuel, en 2007, de 15,8 milliards de dollars. C'est un groupe qui regroupe des chaines de magasins tel que Banana Republic ou encore Old Navy.

Toutefois, avec le temps la marque commença à s'essouffler, principalement parce que Gap se reposait essentiellement sur la présence de mégastars dans leur spots publicitaires pour vendre leur vêtement. Madonna, Missy Elliot, Will Farrell, Lenny Kravitz, ils y passèrent tous, mais avec le temps leur présence ne fut plus suffisante. Quand on pense que leur spot les plus marquants n'avaient aucune star en featuring (cf : Gap "Khaki Swing"), on aurait cru que la marque n'aurait jamais changé une équipe qui gagnait (preuve faite, j'ai moi-même acheté des "khakis").

Malheureusement, c'est ce qui se produisit. La raison pour laquelle j'ai parlé plus haut de gaspillage publicitaire, est parce que le spot "Dust" n'a, pour finir, pas fait l'objet d'une campagne nationale aux Etats-Unis. Apparemment, il fut diffusé dans quelques villes pour après disparaître de la surface du monde publicitaire. Quand on voit son potentiel, on ne peut que constater le gâchis.

Voici le lien (avec une mention spéciale pour la mère de famille dans son monospace)

Tuesday, March 11, 2008

Welch's Grape Juice : "Memories"

Pour mon premier article, j'ai voulu chercher dans les publicités de mon enfance. Je voulais retrouver ces publicités qui ont marqué ma mémoire audiovusuelle. Automatiquement, la publicité de "Welch's Grape Juice" m'est venue à l'esprit. Lancée en 1994, La campagne nommée "Memories" a connu un énorme succès durant la fin des année 90 aux Etats-Unis et au Canada. Réalisé par Jordan McGrath Case & Partners, l'agence de publicité de Welch's, elle décida d'innover en faisant primer la nostalgie du consommateur plutôt que sa sensibilité artistique.

Et qui pouvait mieux séduire un adulte nostalgique qu'un enfant? Les "Welch kids" avaient, en théorie, tous entre 4 et 7 ans. C'est à cette âge là généralement qu'ils débordent de fraicheur et de naturel dans leur jeu d'acteur. Notez que pour sa prestation, le premier "Welch kid", Travis Tedford (aussi connu pour son rôle de Spanky dans les "Littles Rascals") avait reçu le prix du meilleur jeune comédien au "Television Commercial Awards". Cette campagne a elle-même été primé 2 fois au Effie Award (Effectiveness in Marketing) en 1998 et '99.

En l'an 2000, Welch présenta sa nouvelle égérie, Isla Ng. La recette du succès Welch ? Un enfant, un fond blanc et une bouteille de jus de raisin. Vous ne me croyez pas? Jugez-en par vous-même.

Voici le lien

Thursday, March 6, 2008

Schweppes "Burst Campaign"


Très belle nouvelle campagne de Schweppes par l'agence Australienne George Patterson Y&R, illustrée par cette publicité filmée par une caméra en super slow motion (10'000 images par seconde). Elle respecte bien l'objectif du brief qui est de donner vie au sentiment de "Schweppervescence". 

Les campagnes dans la catégorie des sodas visent généralement un public très jeune. C'est pour cela qu'on y trouve normalement de très grandes célébrités, beaucoup d'énérgie et du fun, beaucoup de fun. 

En suivant la lignée du "Coke side of life" de Coca-Cola, Schweppes va au-delà des conventions habituelles en matière de communication des sodas. Ici, c'est un travail visuel très artistique et qui me ferait presque essayer un Schweppes à moi aussi. 

Petite phrase du directeur de ce spot, Garth Davis, trouvée dans le "Commercial Archive" du site Adland:
 "This campaign is one of those rare gems. It’s not very often in a commercial realm, you can be truly artistic… testament to the strength of the idea and the client’s willingness to make something special (even if a little nervous!)."


Pour voir le spot, c'est ici